Saralyn Blackwood - Ni Dieu, ni maître (terminé)

Messages : 1 Date d'inscription : 05/08/2012

Identité
	Pour tout le monde: Nom: Blackwood Prénom: Saralyn Âge: 19 ans Sexe : Féminin Orientation sexuelle : Hétérosexuelle État civil: Célibataire Titre de noblesse : Page (aspirante Chevalier) & Princesse Pour tout le monde: Niveau de vie : Riche Métier : Rôdeuse Famille: Elle n'a plus que son père en famille proche, n'étant pas très liée avec ses divers cousins et cousines. Star sur l'avatar: Holland Roden
Histoire
	Histoire : Saralyn fait partie de ces privilégiés parmi les privilégiés qui naissent avec une cuillère en or dans la bouche. Unique héritière d'un pays imposant, sa mère étant morte en couche et son père ayant refusé de se remarier, elle a été choyée comme seuls les héritiers savent l'être. Chacun de ses caprices de petite fille se voyait exaucé, bien que pour une demande satisfaite, il y avait toujours une contrepartie, et elle a toujours disposé d'une armada de domestiques pour répondre à chacun de ses besoins. Mais comme toute médaille dorée, la sienne avait également son revers. Pour mériter son train de vie princier, Saralyn a dû voir son caractère durement forgé, sa détermination constamment mise à l'épreuve. Chaque jour était tel un parcours du combattant, l'est toujours, même. Car les Blackwood aspirent à l'excellence, et il est hors de question que l'héritière du nom faillisse à sa tâche. Aussi, comme il est de coutume avec les enfants du clan... Pas de pitié. On n'attend que le meilleur d'eux, et toujours le meilleur. Pas d'esclandre, toujours polie, toujours bien mise. Chaque sortie doit être irréprochable. Être un Blackwood est autant qu'une chance qu'une lourde responsabilité, car la gloire du nom et de la famille passe toujours avant celle de l'individu. Un Blackwood ne s'appartient pas, il appartient avant tout à sa famille. C'est dans ces valeurs que Saralyn a été éduquée, s'est vue contrainte et forcée de s'entraîner avec plus d'ardeur encore que les autres jeunes hommes de son âge, par un père plus dur et exigeant avec elle que n'importe qui, allant jusqu'à la forcer à s'entraîner au tir à l'arc sous la pluie, par temps de vent, à bander la corde plus forte, à tirer, encore et encore, à déterminer le sens du vent pour savoir comment tirer pour que la flèche atteigne son but en tout temps... Et idem pour le maniement à l'épée. Quand ça n'était pas son mental qui était mis à l'épreuve, c'était son esprit qui était laissé aux soins d'énigmes diverses et variées. L'entraînement n'était jamais partiel, ainsi, tandis qu'elle bandait la corde de son arc, Saralyn devait en même temps réciter les préceptes de bonne conduite. Rien n'était laissé au hasard par Acamar Blackwood qui se chargea de l'éducation de sa fille unique avec une minutie digne d'un maître joailler. Au final, elle est sa plus grand fierté, une machinerie complexe et délicate d'une qualité qui force le respect, et d'une beauté propre à émouvoir son cœur de père. Les plaisanteries qu'elle lui glisse à l'oreille lors des banquets sont pour lui le plus doux des nectars, et chacune de ses répliques spontanées un vent de fraîcheur parmi la horde de lèche-bottes qu'il se coltine. L'apogée de sa fierté de père a été atteinte lorsque sa fille a remporté, au terme de près de quinze ans d'entraînement, le tournois des chefs contre une armoire à glace de deux fois son gabarie. Au terme de cette épreuve, il a été décidé d'un commun et secret accord entre eux deux qu'elle se contenterait de porter le titre pendant quelques temps, histoire de profiter de la vie qu'elle a dû mettre en suspens jusqu'au tournois, et qu'Acamar continuerait à assumer ses fonctions de roi sous le titre de régent. Sa fille serait ainsi libre d'aller et venir un peu dans le monde, avant de devoir s'enfermer dans un château. Famille Sa mère étant morte en couche, Saralyn n'a guère plus que son père encore de ce monde, et même farouchement vivant. Homme bourru et particulièrement combattif, il est d'une intransigeance défiant presque la raison, ce avec tout le monde, et plus encore avec les personnes qui lui sont proches. S'il tolère les erreurs lorsqu'elles sont dues à un concours de circonstances, il ne pardonne en revanche pas la bêtise, la couardise ou la traitrise. Dans le premier cas, l'auteur de la bêtise se voit démis de ses fonctions, quelles qu'elles soient, dans les deux seconds, l'auteur est tout simplement exécuté. Les personnes composant le royaume des Blackwood, épurés ainsi, sont pour la plupart des guerriers, reconnaissables entre mille par leur singularité vestimentaire. Pour eux, point de robes, que ce soit pour les nobles ou pour les pécores, à l'exception des femmes, mais des fourrures et du cuir. Et Acamar n'est, en fait, que le plus grand, le plus fort et le plus intelligent des guerriers. C'est sur son mérite seul qu'il doit son titre, et son leadership naturel, et non par appuis sur un acquis de ses ancêtres. En Gévaudan, à quelques kilomètres de Niève, ce sont les prémices d'une démocratie qui font office de loi. Chaque compté, lorsque l'héritier du roi actuel atteint l'âge, désigne un champion. Lors d'un tournois exceptionnel, tous se battent. Le gagnant défie alors l'héritier du roi en titre, et le vainqueur est proclamé roi. Acamar n'ayant pas eu de fils mais qu'une fille, ce fut elle qui eut à défendre son titre, qu'elle remporta au terme d'un combat épique. De roi elle ne porte pour l'heure que le titre, laissant la régence à son père. Recherche: Son père, et de la famille un peu éloignée pourquoi pas.
Description :
	Physique: Beaucoup de termes peuvent qualifier Saralyn, mais celui qui revient le plus dans la bouche de ceux qui l'ont rencontrée est... Fraîche. Peut-être pour ne pas vexer son père, peut-être parce qu'il leur est difficile d'en dire autre chose, difficile à dire, quoiqu'il en soit, d'aucun s'accordent à dire que l'héritière Blackood est fraîche. Les jeunes hommes, en règle générale, ne lui accordent pas ou peu d'importance, si ce n'est pour l'écraser de leur dédain et de leur mépris. Leurs pères, si les faveurs de celui de Saralyn ne leur importaient pas tant, en feraient de même et ne la traiteraient pas mieux qu'une souillon lorsqu'ils la croiseraient. Le fait est que le père de la jeune femme n'est autre que roi, et, de ce fait, la jeune femme princesse d'un royaume environnant, donc jouissant d'un certain statut, bien qu'elle ne le mette jamais à profit. Tout au contraire, là où les autres jeunes femmes de son âge passent leur temps à danser, broder, apprendre la musique et autres futilités, Saralyn se trouve beaucoup plus volontiers dans la forêt, arc à la main, vêtue d'un pantalon, boue sur la figure et chevelure de feu emmêlée. Les hommes de son âge la méprisent parce qu'elle est meilleure qu'eux. Les pères de ceux-ci imitent leurs enfants parce qu'il ne leur paraît pas séant qu'une femme manie les armes, monte à cheval et chasse au même titre qu'un homme. Les femmes, enfin, l'écrasent également de leurs railleries parce que lorsque se présente l'occasion de danser, Saralyn est la plus gauche d'entre elles, la moins gracieuse... Mais tout cela ne l'empêche pas d'afficher quoiqu'il arrive un regard fier, un sourire enjoué, et d'exhaler la joie de vivre, l'assurance et l'impétuosité par tous les pores de sa peau de lait. De ses yeux verts pétillant de malice, elle toise les hommes comme les femmes, et les défie de trouver spectacle plus comique que celui d'une princesse qui sait à peine comment danser, et se régale autant que s'ennuie de la révélation des courtisans chaque fois qu'elle paraît pour une cérémonie officielle. En effet, débarrassée de la terre de son visage, attifée d'une robe riche et d'un très fin diadème d'or, ses boucles rousses disciplinées avec soin, l'allure de la princesse vaut son pesant d'or, d'autant plus qu'elle est d'une trop grande rareté. Description mentale: Saralyn est ce que l'on appelle une libre-penseuse. Visionnaire, si elle ne croit absolument pas en l'égalité des sexes, elle croit au potentiel sommeillant en chacun, et pour son malheur, n'a été que le plus souvent confrontée au potentiel démesuré de la bêtise humaine. Fille d'un homme particulièrement éclairée, elle a vu son mental forgé avec autant d'ardeur, de minutie, de ferveur et d'obstination qu'un forgeron créé une épée d'exception. Aussi est-elle incroyablement vive, incisive, lucide et indépendante. Combattante émérite malgré son manque de force brute, Saralyn pallie à ce défaut par une ingéniosité à toute épreuve. Elle sait mieux que n'importe qui user de son environnement. Chasseresse aguerrie, sa discrétion n'est plus à prouver, ses capacités plus à remettre en question. Dans son milieu, elle se sait raillée, moquée, détestée, mais elle s'en moque. Son père l'encourage en ce sens, malgré les tentions que peut faire naître un tel comportement. Il a, en fait, élevé sa fille dans l'expectative de ce moment. Partisan du mal par le mal, il est certain de pouvoir faire évoluer les mentalités rétrogrades de ses sujets, influencés par les pays voisins, en montrant via sa fille que la barbe n'était pas nécessaire pour susciter le respect, et certainement pas synonyme de capacité. Ainsi, si ses vassaux venaient à déclarer la guerre au roi légitime, ou à sa fille, ils n'auraient pas le soutien de leurs bannerets, d'ores et déjà séduits par la simplicité et la fraîcheur de leur princesse. Lors des cérémonies officielles, les frasques de Saralyn amusent les petites gens, et font intérieurement hurler d'effroi les notables, ce qui explique qu'aucun n'a déjà demandé à la prendre pour épouse. De toute façon, même si l'un avait osé, le père de la jeune femme s'y serait opposé. Elle noue des liens d'amitié, faute de pouvoir le faire avec les nobles, avec les gens d'une condition inférieure à la sienne, en toute indifférence. Elle s'entend, en fait, bien mieux avec les jeunes paysans et a développé, à force de les côtoyer et de ses expériences personnelles, de très forts à priori contre ceux issus de la noblesse, qu'elle trouve contradictoires et hypocrites. Pour elle, il est tout bonnement insensé de tirer fierté d'une terre sous prétexte qu'on la possède sans rendre justice à ceux qui la travaillent. Pour elle, lorsqu'un homme doit être exécuté, c'est par celui ou celle qui en a donné l'ordre, afin de recueillir ses dernières volontés. Pour elle, la naissance n'induit pas le mérite. On n'a aucun mérite à naître riche, et aucune gloire à tirer des actes de ses ascendants, il faut créer sa propre légende. Qualités/Défauts : L'éducation et les dispositions naturelles de Saralyn en font une jeune femme truffée de qualités, telles que l'intelligence du cœur et de l'esprit, la franchise, l'ingéniosité, l'indépendance, la loyauté... Mais la blindent également de défauts, comme l'intransigeance, l'impatience, l'orgueil, l'entêtement, la possessivité et la jalousie, l'impulsivité et le lunatisme... C'est une jeune femme autant capable du meilleur que du pire, avec laquelle il est difficile de déterminer sur quel pied danser. Passant d'une humeur apparemment taciturne à la joie en quelques secondes au gré de ses pensées du moment, elle a la mauvaise habitude de vouloir tout anticiper. Parfois, ça s'avère inspiré, et d'autres pas du tout. Pleine de vie, Lyn a aussi un très grand sens de l'humour et de l'autodérision. Elle se moque de ce qu'on peut dire sur elle, et cultive même les ragots pour le simple plaisir de ne se découvrir qu'avec les personnes en qui elle a confiance. Ainsi, personne à l'exception de son père et de sa nurse ne peut se vanter de la connaître douce et aimante, docile même, attentionnée et attentive, malgré les caprices dont elle fait parfois preuve.
Toi
	Prénom: Cheshire Cat Âge: 22 ans Fréquence de visite par semaine: 7/7 Où avez-vous trouvé le forum? Karine m'en a parlé Comment le trouvez-vous? Chouette Un conseil? Nope Exemple de rp (Sur demande de l'Admin)

Validé jeune princesse! Smile